• Introduction

    Il était la face à moi, la flamme de la bougie brillait dans ses yeux comme un ciel étoilé. Que faisait-il ici ? Que me voulait-il ? Je ne le savais pas. Son regard m’apaisait, comme s’il m’envoyait un message de paix… tout était calme, comme figé dans le temps. Lorsque d’un seul coup, tout se mis à tourner autour de nous. De plus en plus vite, au point que les  meubles et les murs de l’appartement s’effacèrent.

    Nous étions là, au milieu de rien… au milieu du néant. J’avais l’impression que nous étions passés dans une autre dimension, ou plutôt, sur un autre plan d’existence. Cela faisait-il parti de mon apprentissage ? J’avais tellement envie de lui parler, ou ne serait-ce que le toucher. Lui que je n’avais pas revu depuis le jour de sa mort. Aucune émotion ne transparaissait sur son visage, comme s’il était devenu totalement placide, lui qui autre fois riait  tout le temps. Est-ce que c’est ça la mort ? Serais-je comme lui quand je…?

    Il tendit sa main, comme s’il voulait me montrer quelque chose, et une porte apparu. D’où venait-elle ? Où nous  mènerait-elle ? Dois-je la franchir ? Tant de questions me passaient par la tête.

    Il me fit signe d’attendre et pour la première fois il m’adressa la parole.

    « Es-tu vraiment prêt à voir ce qui se trouve derrière cette porte ? Sache qu’une fois que tu l’auras franchi, plus rien ne sera comme avant et tu ne pourras plus jamais revenir en arrière… »

    Un grand silence s’imposa, chargé d’une certaine stupeur de ma part.

     «  Ce qui se trouve derrière cette porte te fera changer ton regard sur la vie, ainsi que sur la mort. Derrière cette porte se trouve LE secret de l’existence, le pourquoi de la présence de chaque être vivant, les raisons pour lesquels il y a des moments de joie et de peine… »

    Etait-ce possible ? Ca me semblait tellement irréaliste… Il me proposait de connaître, pas moins que ça, le sens de la Vie.

    Il reprit : « Derrière chaque vie se cache une mort et derrière chaque mort se cache une vie.  La vie et la mort ne font qu’un. Alors, es-tu prêt… ? Es-tu capable de  franchir cette porte avec moi ? Auras-tu le courage de transformer toute ta vie ?»

    Il restait là, devant moi, sans dire le moindre mot. J’étais stupéfié, après l’avoir entendu me tenir un discours si… ésotérique ! Je me demandais comment on  avait  pu me l’envoyer comme guide, lui qui autre fois était fermé à toute forme de croyance. Comment pouvait-il aujourd’hui me tenir un tel discourt sur la vie et la mort ? En même temps, aujourd’hui, il est mort…

    Je ne pouvais que lui faire confiance, comme ça a toujours été le cas depuis mon enfance. Je lui fis signe que j’étais prêt, que je voulais le suivre. Il se tourna vers la porte qui s’ouvrit devant lui. Je pouvais voir mon appartement. Je le regardais, l’air interrogateur,  que se passait-il ? Comment mon appartement pouvait se trouver là ? Je devais apprendre plein de chose sur la vie,  la mort, alors que je ne comprendre déjà même pas comment j’ai atterri là... Je ne sais même pas où je suis ! Mais quoiqu’il en soit,  je ne devais pas rentrer chez moi, j’ai toutes ces choses à découvrir, avec lui ! Il me regarda et repris la parole.

    « La leçon n’est pas pour aujourd’hui, pour le moment repose toi. A ma prochaine visite, tu verras que certaines choses ne changent pas. Mais si tu apprends à regarder sans tes yeux mais avec ton âme, tu auras une nouvelle perception, une nouvelle vision… une véritable vision, au-delà des apparences. »

    Il me sourit, me saluât d’un signe de la tête et disparu comme il était venu. Je me retrouvais, seul, dans mon appartement, à me demander si tout ce que je venais de voir était un rêve ou la réalité.

    Les jours passèrent mais il ne revenait pas. Plus le temps passait, plus je me disais que j'avais halluciné. Les stress et la fatigue des journées de travail m'avaient sans auncun doute joué un sacré tour. après tout, pourquoi m'aurait-on  envoyé à moi, quelqu'un pour me révéler tout ça ?
    Je fini par me convaincre que plus jamais je ne le verrais et qu'il vlait mieux que je reprenne une vie normale. Les jours reprient leurs cours normal : métro, boulot, dodo. j'étais à nouveau seul, sans personne à qui parler... la vie était à nouveau fade et inintéressante. Mais au fond e moi, je gardais l'espoir qu'il revienne et qu'il me parle de ces fameux sujets... de cette vérité !

    Un soir, après une journée tout aussi banale que les autres, alors que je m'apprêtais à me coucher, je le vis, là... juste devant moi. il me souriait et me dit :
    "La ptience est la clef de tout apprentissage. Sans elle tu n'iras nulle part. Nous avons dû te tester afin de savoir si tu serais capable de recevoir le savoir que nous avons à t'offrir."

    Son sourire s'élargit, il tendit sa main vers et me touche entre les yeux, au niveau du troisième oeil. A ce moment là, mon corps se tétanisa, j'avais l'impression d'être paralysé, tel un roc... mon corps était tellement lourd, comme... mort ?!? La pièce autour de moi s'assombrit, les meubles et les murs disparurent. Nous étions revenus au même endroit que la première fois, au milieu de nul part. Il fit réapparaître la porte, la même porte qui m'avait ramené à mon appartement, celle qui m'avait séparé de lui... Il me regarda et me murmura : "As-tu réfléchi à ma demande ? Es-tu prêt à oublier tout ce que as appris durant ta vie ? Es-tu prêts à connaitre les mystères de la vie et de la mort ?"

    "Oui, je le veux... j'en sui sûr. Depuis le premier jour j'attends ce moment. Non, depuis toujours !"

    D'un air satifsait, il ouvrit la porte et avec simplement son regard, me fit comprendre qu'il fallait le suivre.

    "Je ne peux pas bouger !!! Tu m'as paralysé ! Dévlivre moi !"

    Il se retourna vers moi, et tout en éclatant de rire : "Si tu veux me suivre, libère-toi tout seul de ton corps de chair."

    Et il claqua la porte derrière lui. Je me retrouvai seul, au milieu de nul part, figfé telle une statue de marbre sur son socle. Il fallait que je trouve un moyen de me sortir de là. La porte était juste à coté de moi, il suffisait que je tende le bras pour... l'atteindre. 'Tendre le bras, c'est pourtant si simple... mais... TU NE PEUX PS BOUGER !!!"

    Plus je m'énervais et plus mon corps se raidissait. il fallait donc que je me calme. "En temps normal qu'es-ce qui me détend ? je sais !! Mes balancement d'avant en arrière ! mais je ne peux pas bouger !!! Allez réflchi bon sang ! Tu bas trouver quelque chose... Je sais !!"

    Parfois le soir, quand je n'arrive pas a dormir car le stress de la journée est encore trop présent, je m'écoute respirer et ça c'est radical, je m'endors quasiment de suite. Je commençai à me relaxer, puis à méditer sur ma respiration. Au fur et a mesure que me je détendais, mon corps se décrispait. Mes doigts commencèrent à remuer, puis mes bras et enfin tout mon corps. Je tendis ma main pour ouvrir la porte. Mais impossible d'ouvrir la porte, ma main passa au travers de la maitère comme s'il s'agissait d'un hologramme.

    "La porte n'est âs un hologramme, elle est bien réelle... du moins, dans sa réalité ! C'est lui qui la fait apparaitre, et c'est lui qui l'ouvre aussi. Je ne l'ai jamais touché et toute à l'heure il m'a à peine effleuré... Mais oui bien sur ! Que je suis bête, nous ne sommes pas du même "monde", il faut que je trouve un moyen de passer de mon monde au sien. Il faut que je fasse une décorporation. c'était ça qu'il voulait dire par libère toi de ton corps de chair..."

    Peu à peu, les murs et les meubles réapparurent, je me retrouvais alors dans ma chambre. "Pourquoi suis-je ici ? Je devais faire une décorporation pour passer cette porte ! Suis-je revenu dans ma chambre afin de faire l'exercice dnas "mon" monde et ensuite regagner le sien ? Mais comment faire pour aller dnas son monde? Je ne sais même pas où il se trouve."

    "Mon soucis premier est quand même de faire une décorporation volontaire, car jusqu'a présent, la seule que j'ai faite était bien sur involontaire. Il faut que je trouve le moyen. Il me semble qu'un jour en surfant sur le net, j'avais lu un article qui parlait de visualisation et de respiration. Celui-ci disait qu'il fallait imaginer une corde au desus de soi et d'essayer de ressentir qu'on l'escaladait.
    Sur un autre article, il était dit qu'il fallait apaiser sa respiration au maximumafin de ralentir les battements du coeur."

    "Allez je me lance." Me voila prêts à expérimentez cet exercice. Je m'allonge et commence à respirer lentement... Petit à Petit, je décontracte chacun de mes muscles. Maintenant, je voyais bien la corde tomber devant moi, au-dessus de ma cage thoracique. Je tends, par imagination, mes mains vers la corde. Je commence à l'agripper et à tenter de me hisser. Je me sens m'élever mais... un blocage se fait sentir, comme si j'étais cloué au niveau du coeur. Je ne comprends pas de suite. Je me repose quelque seconde et j'insiste, afin de me hisser plus haut, mais rien à faire... La sensation devient encore plus désagréable, je me sens nauséeux. il doit me manquer quelque chose... ? "Mais oui, il ne faut pas que je me bloque sur mon ressenti, je dois me librérer de toute sensation..."
    Avant de recommencer mon exercie, je Décide de faire une relaxation, afin de me mettre en condition. Je ralenti ma respiration, relâche tous mes muscles et, une fois que mon rythme cardiaque ralenti, je reprends ma visualisation de la corde. Mon bras droit s'y agrippe, puis le gauche et, je commence mon ascension, sans blocage !
    Ma décorporation se déroula très bien, même si le fait de voir mon corps, un peu plus bas, me donna le tournis. "Il parait que ça fait toujours ça la première fois."

    Et là, une fois hors de mon corps qui vois-je ? Mon tendre guide était là, il m'attendait, comme s'il savait que j'allais y parvenir ! Il m'amena jusqu'à la porte et pu alors m'en approcher. Je tendis mon bras et pu saisr la poignée. Je lui fis faire un quart de tour et la porte s'ouvrit, laissant place à une lumière vive et chaleureuse.
    Il avait déjà traversé la porte. Il me sourit, se pencha vers moi et me dit vivement : "réveille-toi."

    Je me suis senti aspirer d'un coup... J'avais l'impression de tomber... Il est 4h38 du matin, je me reveille en sur saut et en nage dnas mon lit... Avais-je rêvé ?

    a journée qui suivie fut extrêment dure, j'avais l'impression d'avoir dormi 3 heures dans ma nuit. Et quand on est vissé à une chaise le nez collé à un ordinateur toute la journée, il est difficile de ne pas s'endormir. il ne me tardait qu'une seule chose... Retourner chez moi et dormir.
    Finalement, dix-huit heures arriva plus vite que je le pensais. J'étais enfin libéré de mon labeur, et je pouvais rentrer chez moi. Sur le chemin du retour, à la croisée d'une rue, je le vis, il était la devant moi. Je n'en croyais pas mes yeux ! Il me fit signe d'approcher et de me taire. Car bien sûr personne ne le voyait à part moi.
    Ca me faisait plaisir de le voir là, hors de mon appartement. j'avais l'impression de voir un ami, d'avoir un ami. Je n'étais désormais plus seul dans cette grande ville où je ne connaissais personne.
    Sur le chemin du retour, il m'expliqua que nous serions amenés à nous voir plus souvent, car nous avions pris du tard sur le programme initial. Aussitôt rentré, il me demanda de monter dans ma chambre, de m'allongé et de me préparer pour la décorporation.
    Je réussi à me relaxer et de défaire de mon vaisseau de chair, plus vite que je ne le pensais. Et bien sur il était là, prés de moi.
    La leçon du jour, comment faire pour se déplacer dans ce monde qui n'était pas le mien. une fois libèrè de mon corps, je n'avais plus aucun pouvoir sur le monde "materiel". Je n'avais pas l'impression de reposer sur le sol, j'avais l'impression de flotter.
    Une fois habitué à cet état d'apesanteur. Il se mit en face de moi... enfin, c'est une façon de parler, parce que n'ayant plus de corps on a comme une sorte de vision à 360° ! Il me sourit et me dit :

    "Ici le voyage se fait par la pensée, tu n'as pas besoin de marché, de prendre une voiture ou quel qu'autre moyen de transport. En un quart de seconde, tu te retrouves à l'endroit où tu veux être. Pour cela rien de plus simple, imagine-toi dans ce lieu et tu y seras."

    Je ne pouvais pas croire les mots qu'il venait de prononcer. Comment était-il possible que je me retrouve à des centaines de kilomètres en une fraction de seconde ? Si j'avais su cela plus tôt, ma vie aurait été autrement, je ne serais pas venu vivre ici, je n'aurais pas quitté l'amour, pour vivre ici et ne pouvoir le voir que les weekends.
    Rien que le fait de penser à lui et à la maison, le décor tournillonna et me retrouvais dans le salon de la maison. La pièce était plongée dnas l'obscurité, la maison était calme. Seule la respiration du chien dans son panier se faisit entendre. je ne sais pas si le hasard ou si les animaux ont réellement un sixième sens mais au moment où je m'apporchais, il se reveilla et rouna la tête vers moi. Je pu voir son petit morceau de queue remuer dnas la pénombre de la pièce.
    Au même instant, le décor tourbillonna, et je retrouvai dans ma chambre Toulousaine. Je fis face à mon guide, qui me regarda les yeux pleins de compassion. Mais le temps était à l'apprentissage.
    Tout se transforma et nous étions de nouveau dans le néant, le même lieu que les fois précédentes. la même porte allait apparaître et cette fois, je pourrais peut être espérer la franchir. Comme chaque fois, la porte apparue devanst nous. Avant de l'ouvrir il me dit :

    "Cette fois je ne te demanderais pas si tu veux me suivre, car je sais que tu es prêt et que tu attends depuis le premier jour de franchir cette porte. L'endroit où nous nous trouvons s'appelle l'anti chambre, rappelle t'en car dorénavant, nos rendez-vous se feront en ce lieu. Je t'y attendrais tous les soirs après ton travail. Je te laisserais les weekends de libre, car je sais que tu es avec tes proches. Maintenant suis moi."

    Sur ces mots, il ouvrit la porte et la même lumière blanche en jaillit. Elle était belle et rassurante. J'emboîtais les pas demon guide et peu à peu la lumière s'atténua. Nous nous trouvions dans une grande salle, rempli de livre. Ca ressemblait à une bibliothèque Municipale, l'odeur de vieux livre et de cire emplirent mes narines. Le parquet brillait de mille feux.
    Il me fit signe de le suivre. il s'arrêta devant une étagère. Sur les couvertures en cuir on ne lisait pas des titres de livre mais... des noms de personnes.
    Sur le premier livre qu'il me montra, je pu lire "Maxence de Reptuh", je ne compris pas de suite pourquoi le nom de mon ami était inscrit sur ce gros livre à la couverture en cuir rouge sombre. Je me retournai vers mon guide qui me demanda de regarder le livre juste à coté. et là, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir qu'un livre en cuir mauve foncé porté mon nom. Il se rapocha de moi et me dit :

    "Chaque personne, vivante comme morte, possède un livre comme ceux qui sont devant nous. Dans ces livres se trouvent nos histoires personnelles. Certaines parties sont déjà posées sur le papier, d'autres sont à écrire. Je sais maintenant que tu connais l'existence de ces deux livres tu voudrais pouvoir y jeter un oeil dedans. Mais je ne peux pas te laisser faire, car non seulement tu serais tenté de faire changer certaines choses que tu pourrais voir, mais en plus, l'histoire de chaque être humain lui ait propre. La seule chose que tu peux te dire, c'est que ton livre est à coté de celui de ton ami car vous avez un lien très fort et que vous serez amener à faire des choses ensemble. Mais pour l'heure, il est temps que tu rentres chez toi. La leçon d'aujourd'hui est terminée."

    Sur ces quelque mots, la biliothèque laissa la place à mon salon. Je ne pu m'emêcher de repenser à ces deux livres et à ce qu'il pouvait bien y avoir dedans que je voudrais changer.


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